Dicono di noi:
J'ai rarement assisté à une catastrophe en restauration comme mon passage à L'Asmara!
Tout était foireux: la cuisine, l’ambiance, le service... Une débâcle!
Dès l'arrivé, l’ambiance est triste. La salle se trouve à l'entre-sol de l’hôtel, donnant l'impression de descendre dans une cave. Le mobilier et la déco vous plongent directement à l'orée des années '80 du siècle dernier, mais sans aucune prétention vintage. C'est juste vieillot! Les disques vinyles des Festivals de Sanremo des années '80, plaqués au murs, sont dans leur jus... Tout rappelle les hôtels de standing.... d'il y a 50 ans!
Nous étions 8 convives mais le restaurant ne disposant que de grande table rondes, le personnel a réuni pour nous trois tables. Sauf que trois tables rondes cote à cote, ça vous met 2 mètres de distance entre chaque personne à table: la convivialité était morte dès le départ!
Puis les plats on commencé à arriver: un long défilé d'horreurs culinaires.
Un hamburger "Italy Burger": pain industriel (sec...), steak haché congelé et visiblement cuit sur un grill sale, deux tranches de tomates pas assaisonnées, une tranche de mozzarella tout aussi fade que le reste et... Et c'est tout! Pas de sauce, pas de ketchup, pas de vinaigrette, rien! Avec un accompagnement de frites décongelées, pas assez cuites et farineuses. J'ai mangé de meilleurs burger dans des kebabs de quartier...
Un flan de bourrache: toute petite portion, avoisinant plus la mise en bouche que le hors-d'oeuvre, trop salé. Sans intérêt.
Des pommes de terre au four, décongelées et sentant très fort la fumée d'huile d'olive (projections sur les parois du four? En tout cas, cuisson mal maîtrisée).
Des "paccheri (grosses pates italiennes) aux tomates cerises, radicchio et dadolata d'espadon": en vrai, un simple plat de pâtes à la sauce tomate, avec quelques minuscules dès d'espadon défraîchis, qui sont arrivées crues et sans traces aucune dans l'assiette du radicchio . Renvoyées en cuisine, elles sont revenus 3 minutes plus tard, à peine plus cuites (tentative malheureuse de terminer la cuisson au micro-ondes? En tout cas impossible que le plat ait été refait entièrement en si peu de temps).
"Pavé de thon saisi au graines de sésame avec confit d'oignons au Rossese de Dolceacqua": saisi ne veut pas dire cru mais c'est pourtant ainsi que le thon est arrivé à table. Le confit d'oignon était à peine visible dans l'assiette.
"Délicatesse de légumes avec croûtons au blé complet et huile extra vierge d'olive de Taggia": une minuscule portion de potage sans aucun intérêt. Précisons par ailleurs que nous nous trouvons ici à Sanremo, c'est à dire au cœur même de la production d'huile d'olive extra vierge de Ligurie. Donc on s'attend à ce que cette ingrédient soit à la base de n'importe quel recette faisant usage d'huile, de la même façon qu'on la retrouve très banalement sur les tables de tous les habitants de la région comme ingrédient commun. Indiquer dans l'intitulé du plat qu'il contient de l'huile extra vierge local c'est un peu comme si en Bretagne on écrivait sur une carte d'un établissement de standing "crêpes au beurre de Bretagne"!
Avec nous à table il y avait deux petits enfants, pour lesquels nous avons demandé un simple plat de spaghettis à la sauce tomates. Même ceux-ci étaient ratés, bien trop dur (même pour une cuisson "al dente" à l'italienne!)
L'expérience à table a été un tel désastre, que nous avons demandé l'addition sans même essayer les desserts.
Une carte aux intitulés prétentieux, des ambitions qui ne se retrouvent pas, mais vraiment pas du tout dans les plats, une ambiance triste de restaurant d’hôtel qui a perdu son charme au fil du temps et n'a pas su se remettre au gout du jour... Fuyez ce lieu! Au moins jusqu'à ce qu'une nouvelle gérance vienne peut-être un jour remettre de l'ordre et de la joie dans tout ça.
Si è verificato un errore! Riprova tra qualche minuto